Un train qui “flotte”… c’est le nouveau projet ambitieux de la Chine. Une alternative au métro ?
L’engin futuriste présente plusieurs avantages : plus rapide et étant aérien, il ne nécessite pas de creuser des stations, des tunnels et des lignes souterraines ; ce train suspendu sous un rail bleu, en phase de test fonctionne sans électricité, ni carburant et permettrait déjà de déplacer 88 personnes à une vitesse de 80 km.
Comment se déplace-t-il ? “Red Rail” est soulevé par un système d’aimants super-puissants qui le font avancer le long du rail. “Le premier train maglev à suspension de Chine a terminé son premier essai dans la province du Jiangxi (centre de la Chine). Le train, nommé d’après la ville, où la ligne d’essai de 0,8 km est construite, est le premier maglev de Chine qui utilise des aimants permanents au lieu de la technologie électromagnétique”.
Un danger pour l’environnement
Si du premier point de vue on pourrait croire que cette solution de mobilité est une aubaine pour l’environnement, c’est plutôt le contraire. Les aimants super-puissants qui font avancer le train nécessitent des minerais rares et spécifiques : des aimants permanents ou aimants faisant appel aux terres rares, et leur minage, leur extraction et leur transformation nécessitent beaucoup de ressources et sont très polluants. Selon des chercheurs, le minerai émettrait “de légères radiations électromagnétiques” suffisamment puissantes pour perturber l’environnement autour du rail…
China's first suspension maglev train has completed its first test run in central China's Jiangxi Province. The train, named after the city, where the 0.8km test line is built, is China's first maglev that uses permanent magnets instead of electromagnetic technology. pic.twitter.com/9g3Ra5F63A
— CPEC 🇵🇰🇨🇳 (@CPEC_UPDATE) August 11, 2022