Tandis que les hommages à Jacques Chirac se poursuivent, c’est encore de la vie sentimentale de l’ancien président de la République que l’on parle le plus, depuis quelques jours. Journalistes mais aussi avocates, élues, ministres, et même actrices, la liste de ses conquêtes fait (toujours) l’objet de tous les commentaires. Et si à l’époque, comme le notait sa conseillère influente, Marie-France Garaud, ces aventures extra-conjugales égratignaient “sérieusement l’image de bon père de famille de Chirac”, aujourd’hui, le grand public s’amuse presque de cette libido débordante, écrit gala.fr
Et pourtant, comme l’explique l’une de ses anciennes conquêtes au JDD, Jacques Chirac n’était pas le Don Juan que l’on croit… Elle déplore ainsi : “Je n’ai jamais compris cette réputation du ’10 minutes douche comprise’. Il était très attentif et délicat.” Pour preuve : cette romantique histoire racontée en 2016 dans le livre Jacques et Jacqueline, à propos du gentleman qu’était Chirac. En 1974, il avait, paraît-il, fait ouvrir la boutique Pierre Cardin rue du Faubourg Saint-Honoré, de nuit, pour offrir deux pulls en cachemire à sa maîtresse qui avait froid !
Et c’est forcément la double peine pour sa veuve, Bernadette Chirac. Elle que l’on dit “fatiguée”, “fragile” et “muette” depuis déjà 6 mois, redécouvre, bien malgré elle, les infidélités de celui qui fut son mari pendant plus de 60 ans. Un “succès formidable” auprès des femmes qu’elle n’ignorait pas. C’est ce qu’elle avait confié à Patrick de Carolis, en 2001. Perspicace, elle avait estimé : “Bel homme, et puis très enjôleur, très gai. Alors les filles ça galopait. […] Bien sûr, j’ai été jalouse. Il y avait de quoi écoutez […]. C’était un très beau garçon avec la magie du verbe” avait-elle assuré, pragmatique.