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Choc en Italie : Un Nigérian frappé à mort sous le regard des passants qui filmaient

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En Italie, Alika Ogorchukwu, un Nigérian âgé de 39 ans a été frappé à mort le vendredi 29 juillet 2022, sous le regard des passants qui filmaient au lieu de lui venir en aide.

Le drame s’est pourtant déroulé en plein jour, au cœur d’une ville qui grouille de promeneurs. Les faits se sont déroulés peu après 14H vendredi, en plein centre de Civitanova Marche, une ville balnéaire de la région des Marches, sur la côte Adriatique. 

La vidéo enregistrée par des badauds montre un homme blanc plaquant au sol la victime, qui tente de se défendre. Une personne demande à l’agresseur d’arrêter, menaçant d’appeler la police. En vain. L’assaillant aurait ensuite saisi la béquille dont le vendeur se servait pour marcher et l’aurait frappé.

Il aurait finalement achevé la victime à mains nues. Le temps que les secours arrivent pour tente de réanimer la victime, il était déjà trop tard.

L’agresseur présumé, Ferlazzo Ambulante, a été immédiatement identifié et appréhendé par les forces de l’ordre. L’homme aurait alors dit aux policiers que le vendeur ambulant avait harcelé sa petite amie, d’après des témoins sur place, cités dans la presse italienne.

L’attaque aurait en effet commencé après qu’Alika Ogorchukwu a voulu vendre avec “insistance” des mouchoirs au couple avant de lui demander “de la monnaie”.

Une version donnée notamment par “Elena”, la petite amie du principal suspect. Entendue samedi par les enquêteurs, elle a affirmé que l’homme avec la béquille était “venu vers [eux] et [leur] a demandé de l’argent”. “Il m’a attrapé par le bras”. Un geste dont la femme explique s’être rapidement dégagée, sans que le vendeur ne soit “ni insistant, ni harcelant”. Elle explique ensuite que le couple a repris sa route, avant que Ferlazzo Ambulante ne profite qu’elle rentre dans un magasin pour s’absenter. “Il est resté dehors, mais quand j’ai essayé de l’appeler, il n’était plus là”. Selon elle, son petit ami avait souvent des “crises de colère”, qui n’allaient cependant jamais jusqu’à “des violences physiques”. 

Avec  TF1 INFO