Le gouvernement Togolais entend mettre en place un mécanisme de gestion et de prévention de la vulnérabilité des chômeurs. Ce dernier a fait l’objet d’une étude qui a été soumise à validation par le ministère en charge de l’action sociale aux acteurs concernés cette semaine.
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Selon le questionnaire des indicateurs de base du bien-être (QUIBB 2015), le Togo enregistre un taux de chômage de 3,4 % et 25,8 % de sous-emploi. Pour relever ce défi, le gouvernement prévoit de consolider le développement social et renforcer le mécanisme d’inclusion susceptible de réduire le chômage et le sous-emploi.
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« Le Togo connaît l’un des plus bas taux de chômage dans la sous-région. Cependant, ce bas taux cache des poches de vulnérabilité parce que pour des gens qui n’ont jamais travaillé, pour des gens qui ont perdu leurs emplois, pour des gens qui sont en fin de contrat, c’est une véritable préoccupation » , a déclaré Pascal Tchiltémé, chargé de mission au ministère de l’action sociale.
Avant d’ajouter, « Parfois, ces gens, n’arrivant pas à trouver des issues, se rapportent au ministère de l’action sociale. Il faut donc trouver une réponse durable pour renforcer la résilience des chômeurs vulnérables ».
L’étude a été réalisée par le CADERDT dans le grand Lomé et dans la région de la Kara.
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« Pour pouvoir arriver à généraliser ou extrapoler ces résultats, il va falloir à ce que l’étude continue et couvrent les autres régions. Un chômeur dans la région des savanes n’a pas les mêmes atouts ou opportunités de survivre qu’un chômeur dans le grand Lomé » , a laissé entendre Kofi Gozo, expert en développement au CADERDT.
Cette étude va apporter une réponse adéquate au phénomène de sous-emploi et de chômage au Togo afin de garantir l’équilibre socio-économique.
