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Cinéma : ce film dénonce le racisme à travers un effrayant récit

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La scène d’ouverture accroche, avec un plan-séquence sublime doté d’une musique saisissante. Quelque part dans une plantation, des esclaves afro-américains cueillent du coton toute la journée, maltraités par leurs maîtres blancs. Pour avoir tenté de s’enfuir, Eden (Janelle Monae) est torturée et marquée au fer rouge.

 

Dès lors, la violence psychologique et physique monte en escalade dans «Antebellum», thriller horrifique qui n’y va pas de main morte pour mettre en scène les atrocités commises par les maîtres esclavagistes.

Après quarante minutes, le ton change du tout au tout et le film des réalisateurs Gerard Bush et Christopher Renz plonge dans le présent, dans le monde d’une célèbre sociologue (Janelle Monae) qui milite pour les droits des Noirs.

 

«Antebellum» n’est pas sans rappeler “Get Out” de Jordan Peele (qui a ensuite mis en scène “Us”, avec la même Janelle Monae en tête d’affiche), en moins subtil. «Manichéen, caricature du progressisme!» déplorent certains à l’issue de la projection presse. On ne peut pas leur donner tout à fait tort sur le premier point. Mais le maniement efficace des temporalités , avec ici une conclusion tout à fait compréhensible, vaut la peine qu’on le défende.