Le ministre en charge de la culture, M. Guy Lorenzo a rejoint ce jeudi 26 juillet 2018, madame Victoire Tomegah-Dogbe, sa collègue du développement à la base pour le compte de la deuxième journée de la tournée de proximité entamée depuis ce 25 juillet auprès des jeunes entrepreneurs togolais.
Au cours de cette deuxième journée, le cap a été mis sur le village d’art Tayé-Tayé, le village artisanal, Élégance Plus, l’Abidjanaise et Veso avec à la clé, une visite à Jimmy Hope, un grand monument incontournable de l’art au Togo.
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Situé à Doulassamé, le village d’art Tayé-Tayé est créé en septembre 2018 et spécialisé dans le domaine des arts notamment la sculpture. Des œuvres qui retracent l’histoire de l’Afrique en général et celle du Togo en particulier, meublent ce village qui regorge des jeunes talents pleins d’avenir. « J’ai reçu un financement par la grâce de Dieu à FNFI et j’ai fait appel à mes jeunes frères pour qu’on s’unisse et créer quelque chose ensemble. C’est ce qui m’a permis d’ouvrir ce village avec pour objectif d’aider les jeunes déscolarisés », a confié M. Agbetoglo Steven, promoteur du village d’art Tayé-Tayé.
La visite effectuée chez Jimmy Hope a permis de découvrir l’homme de fond en comble et dans toutes ses dimensions. Féru de l’art, il compte bientôt ouvrir un musée où l’on pourra trouver les œuvres des artistes togolais, outre cela, créer une future école d’art. Pour Jimmy, « quand on est artiste, il faut aller au delà de la folie ».
« Nous avions démarré en 2015 sur fonds propre, mais avec l’aide du FAIEJ et PRADEB, nous avions agrandi notre structure. C’est une joie immense pour moi aujourd’hui d’avoir la visite de la ministre. Elle nous soutient depuis plus d’un (1) an à travers plusieurs actions. Je veux dire à mes jeunes frères d’oser, car il y a toujours à faire dans nos communautés », a confié M. Lovenou Kossi, Responsable de l’établissement Élégance Plus, spécialisé dans la fabrication des chaussures et ceintures en cuir. Il emploie aujourd’hui six (6) personnes contre deux (2) au début.
« Si j’en suis arrivée ici aujourd’hui, j’ai un seul secret : aimer ce que l’on fait et bien le faire. Il n’y a pas de sot métier et j’exhorte mes jeunes frères et sœurs à faire ressortir le don qui est en eux et à le mettre à profit de leur communauté », a expliqué madame Aziandjipé Afiwa, Responsable du salon de coiffure L’Abidjanaise. Elle a représenté le Togo en 2017 au concours Kitoko.
« De nos jours, l’artisanat est un vivier de richesse. Il n’est donc pas à négliger et c’est d’ailleurs pourquoi le Gouvernement mis en place des mécanismes d’accompagnement en faveur des jeunes artisans. Il faut que nos jeunes se lèvent et développent le talent qui dort encore en eux. Les diplômes oui, mais il faut reconnaître que les métiers de l’artisanat constituent une richesse exploitable », a expliqué M. Guy Lorenzo, ministre togolais en charge de la culture.
« Ce que j’ai vu aujourd’hui témoigne encore une fois que nous ne nous sommes pas trompés en mettant en place ces mécanismes et nous réitérons notre accompagnement à ces jeunes (…). J’invite les autres jeunes qui hésitent encore, à emboîter le pas de leurs aînés qui constituent de véritables success stories et sources de motivation », a-t-il ajouté.
Le duo ministériel s’est rendu ce 27 juillet dans l’Agou pour achever sa tournée. Au programme de cette journée, la visite du Centre de Ressources pour l’Artisanat (CRA) d’Agou, du Centre Rural d’Activités Socio- Educatives (CRASE) de Kpélé-Govié et celui de Kuma -Dunyo et le lancement du chantier du centre médico-social de Lavié.
Il s’agit pour le ministre Victoire Tomegah-Dogbé d’apporter son soutien aux jeunes artisans en formation et leurs encadreurs et d’échanger avec eux sur leur besoins, difficultés et leurs attentes.
Ces tournées périodiques organisées par le Ministère du développement à la base font partie intégrante du processus de pilotage des actions de ce département.