Après être repartie en 2016 avec la médaille d’argent, Clarisse Agbégnénou s’était promise une belle revanche, aujourd’hui chose faite.
Beau palmarès !
Sacrée championne olympique des -63 kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en battant en finale la Slovène Tina Trstenjak, celle-là même qui l’avait privée de titre il y a cinq ans au Brésil, la jeune femme a enfin réalisé son rêve. Une médaille d’or qui vient s’ajouter à ses cinq titres mondiaux et ses cinq titres européens.
Invitée sur le plateau du JT de 13 heures de TF1 le 2 août, la judokate française qui a aussi remporté la médaille d’or avec l’équipe de France mixte a fait des confidences poignantes sur ces Jeux olympiques pas comme les autres.
Dépression
La porte-drapeau de la délégation française n’a pas eu la tâche facile. Le report des Jeux olympiques de 2020 à 2021 a été très dur pour Clarisse Agbégnénou qui travaillait d’arrache-pied pour la compétition. Attendre quatre ans était déjà compliqué, alors cinq, c’était abuser. La judokate a sombré dans la dépression.
“J’ai craqué, je n’étais pas bien. J’étais en dépression. Ça a été très très difficile. Quatre ans, c’est très long. Cinq ans, c’est interminable. Je suis vraiment contente de m’être relevée de ça parce que ce n’était vraiment pas facile”, a-t-elle déclaré.
Mais l’aventure n’est pas encore terminé pour la très compétitive jeune femme de 28 ans. Clarisse Agbégnénou a laissé entendre qu’elle serait de la partie dans trois ans avant une retraite bien méritée.
Avec Starmag
🗣 @JacquesLgrs : "Quand vous avez appris que les #JO étaient reportés d'1 an, vous avez craqué…"
— TF1LeJT (@TF1LeJT) August 2, 2021
🗣 Clarisse Agbégnénou (@Gnougnou25) : "J'étais en dépression, 4 ans c'est très long mais 5 ans c'est interminable. Je suis contente de m'être relevée de ça."
📺 #LE13H. pic.twitter.com/UM6Bbw5b1U