Quadruple championne du monde, quintuple championne d’Europe, vice-championne olympique, Clarisse Agbegnenou n’en finit pas de surprendre et de battre des records. Si aujourd’hui la Franco-Togolaise se retrouve au sommet, c’est bien au détriment d’un passé assez difficile.
Invitée ce samedi 30 janvier dans l’émission “Les cancres“, celle qui est souvent surnommée “la Teddy Riner au féminin”, a partagé son vécu avec des jeunes en difficulté scolaire.
“Je savais que j’étais mauvaise à l’école, mais pas une seconde, je me suis dit que je le serais dans ma vie. Et j’ai décidé que c’était le moment de reprendre des cours : je m’inscrivis à HEC pour suivre une formation en coaching de vie”, a confié la judoka.
“J’avais beaucoup d’orgueil et j’aimais les challenges. D’autant que peu de gens croyaient en moi. On me disait que j’allais finir dans la rue. Mais le plus important est de croire en soi et en ses rêves. D’où beaucoup de travail à l’entraînement, dès que j’ai vraiment su ce que je voulais faire. Bien sûr, j’avais une petite part de talent. Mais sans le travail, le talent ne suffit pas”.
La championne du monde est également revenue sur le miracle de sa naissance. “Je suis née prématurée, à 7 mois, avec une malformation rénale. Tombée dans le coma, j’ai fini par me réveiller. Le médecin n’en revenait pas, lui qui envisageait de me débrancher”. Une véritable championne au passé assez émouvant mais qui a réussi à se hisser au sommet.