Depuis quelques heures, un club fait suscite des réactions sur la toile à cause d’un geste posé par ses dirigeants. À cause du manque de soutien, ils ont décidé de payer des faux supporters qui feront du bruit dans les tribunes.
Il s’agit du club saoudien NEOM, celui d’Alexandre Lacazette. L’enquête a été menée par l’Équipe.
En effet, selon le quotidien français, certains spectateurs perçoivent environ 11 € par soirée pour assister aux matchs et animer les gradins. Les participants témoignent recevoir leurs instructions dans un groupe WhatsApp.
On leur attribue même un numéro d’identification avant chaque rencontre. Dès le coup d’envoi, ils doivent chanter, brandir des drapeaux et célébrer les buts comme de véritables supporters.
Les joueurs, de leur côté, communient souvent leurs victoires vers cette partie du stade, convaincus de partager leur joie avec des fans fidèles.
De plus, L’Équipe souligne que le phénomène ne concernerait pas seulement NEOM. D’autres clubs saoudiens auraient adopté la même stratégie afin d’éviter des tribunes clairsemées.
Le championnat, malgré l’arrivée de nombreuses stars internationales, peine encore à mobiliser un large public local. Ainsi, dans certaines enceintes, une partie significative de l’ambiance serait artificiellement créée.
Par ailleurs, le cas de NEOM illustre les limites du projet footballistique saoudien. La Saudi Pro League attire des joueurs renommés grâce à des contrats faramineux.
Pourtant, l’ancrage populaire ne suit pas toujours. Dans un match récent, rapporté par L’Équipe, près de 300 personnes sur environ 1 000 spectateurs présents étaient en réalité des « supporters payés ».
Cependant, aucune réaction officielle du club ni des instances du football saoudien n’a été publiée jusqu’ici.
Le silence laisse planer le doute, mais les témoignages relayés par le journal français donnent du crédit à cette pratique. Il s’agit d’un signal d’alarme pour un championnat qui souhaite rivaliser avec les grandes ligues européennes.
Avec ces révélations de L’Équipe, l’on peut dire que l’argent ne suffit pas toujours à créer une ferveur populaire.
NEOM et d’autres clubs doivent désormais chercher à conquérir de vrais supporters pour assurer une légitimité durable.
