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C’Midi : “…elle était déshabillée par sa patronne qui lui infligeait des coups de couteau…”, le témoignage froid d’une immigrée au Koweït

Credit Photo : DR

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Tout débute en Côte d’Ivoire ou Pauline illettrée et sans emploi décide de chercher du travail dans le but de subvenir à ses besoins vitaux. Après maintes perspectives, une connaissance à elle lui propose un job de ménagère bien rémunéré, mais pas en Côte d’Ivoire, plutôt au Koweït. Celle-ci après réflexion décide de s’y aventurer. Son bienfaiteur l’aide à posséder un passeport et un billet d’avion dont le fruit n’est que ça bonne arrivée au Koweït. (capitale d’un pays arabe situé au Moyen-Orient).

Une fois sur le lieu, ce fut place à l’enfer. En effet, Pauline faisait partie d’un groupe de 15 personnes abritant hommes et femmes. Ceux-ci furent vendus à différents prix comme esclave à des personnes riches. Pauline a été achetée par une femme. Une fois au domicile de celle-ci, Pauline fut logée dans une case de deux mètres carrés sans lumière et ses bagages étaient hors de portée sous pluie et soleil.

Chaque jour, avant de débuter ses tâches ménagères, elle était déshabillée nu par sa patronne qui lui infligeait des coups de couteau sur le dos après avoir chauffé le coteau au feu. 

Lorsque le sang se répandait, elle pouvait maintenant commencer le travail. Aussi, la patronne et son mari, accompagnés de leurs enfants, avaient le droit de tout faire sur elle. Pauline affirme qu’elle était violentée chaque jour. N’ayant pas d’échappatoire, son téléphone et son passeport avaient été confisqués préalablement. Elle précise que ce cycle a duré 3 ans.

Au fil des années, ses blessures se sont aggravées et elle avait tant maigri. Elle insinue qu’elle tendait vers la mort. Mais malgré cet état de puanteur, et de détresse, sa patronne continuait à lui infliger ces pratiques malsaines et inhumaines. 

La dernière dont Pauline se rappelle encore est le fait qu’elle avait été attachée nue sous le soleil pendant trois jours, sans manger sans boire. Lorsqu’elle demande les causes de ces punitions répétitives, sa patronne insinue en ces termes : « c’est mon argent qui t’a achetée, je fais donc de toi ce que bon me semble ».

En outre, tendant vers la mort, sa patronne s’en est débarrassée. Elle a été secourue par Hervé N’Dri Kouakou président de l’ONG LEISAD. Il faut préciser que c’est une ONG ivoirienne qui aide les immigrés en situation de détresse.

Par ailleurs, Pauline remercie infiniment cette ONG et lance un appel à toutes les filles et garçons qui pensent que l’eldorado où le bonheur se trouve ailleurs que c’est une grave erreur, car là-bas, il n’y a que souffrance et maltraitance des étrangers. Surtout les Noirs.