Aliment de base de la culture asiatique, le riz vient en deuxième position dans la consommation locale togolaise après le maïs et son dérivé cuit, l’« akoumè ».
Que ce soit pour les grandes occasions, ou juste pour combler le repas quotidien, on remarque qu’un fond de marmite rempli de riz cuit devienne gluant, et qu’il dégage une odeur un peu fade quand on le conserve à l’air ambiant. A quoi cela est dû, et surtout, comment mieux conserver les restes d’un repas de riz cuit ?
Qu’il soit blanc, rond, brun, jasmin, rouge, ou basmati, le riz est un ingrédient qui se prépare dans une certaine quantité d’eau bouillante, à laquelle on incorpore une pincée de sel, et une cuillerée d’huile d’arachide, de sorte à ce qu’il ramollisse pour le rendre digeste à l’alimentation. Et pourtant, certaines espèces de riz à l’instar du riz jasmin, ont cette tendance à coller, ce qui comporte des risques de pourriture de ce mets.
Pour conserver du riz cuit, de sorte à le consommer le plus longtemps possible, l’optimum, pour éviter outre le gaspillage, un risque accru à la toxine dénommée Bacillus Cereus, responsable de vomissements une à cinq heures après consommation d’un riz mal conservé, sera de préparer de petites quantités de riz, afin de s’épargner quelques soucis de santé, même si les symptômes s’estompent 12 à 24 heures après.
Il est aussi conseillé d’ajouter une noix de beurre ou quelques gouttes d’huile une fois le riz cuit, et de le refroidir rapidement à une température inférieure à 10° C, en mettant le riz dans des petits bocaux qu’on pourra recouvrir à moitié, avant de les fermer hermétiquement, une fois que le tout aura bien refroidi. Il se conserve environ une semaine au réfrigérateur, et six mois au congélateur.