« L’Afrique a un gros potentiel en énergie solaire, un potentiel de 1 000 gigawatt », a affirmé Charles Cormier, Directeur de l’énergie pour la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à la Banque mondiale. Or le continent ne dispose que de 1 % de ce type d’énergie dans son réseau. Comment promouvoir alors cette énergie en Afrique ?
Telle était la préoccupation, ce mardi 8 novembre, à l’occasion du deuxième jour de la COP22 à Marrakech.
D’après les experts, 33 milliards de dollars EU d’investissements par an pendant 20 ans sont nécessaires pour que l’énergie solaire se développe véritablement en Afrique.
Va falloir donc « rassurer les investisseurs pour qu’ils se lancent dans le secteur. Pour cela, il faut voir comment aider les pays à s’assurer qu’ils ont un environnement attrayant », a estimé Charles Cormier.
Le problème, selon certains experts, est le manque de projets bancables car des investisseurs africains sillonnent l’Afrique à la recherche de projets de ce type sans en trouver. Il faudrait donc un mouvement global et dynamique car la révolution solaire ne se fera pas toute seule.
Dans cette dynamique, le Sénégal, le Maroc et l’Éthiopie ont déjà pris une bonne avance. Plus de 90 % de l’électricité en Éthiopie par exemple proviennent des énergies renouvelables. Les autres pays doivent donc suivre la cadence.
