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Comment reconnaître un faux médicament ?

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Serigne Omar Sarr, professeur agrégé de pharmacie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, définit un faux médicament comme « celui qui ne respecte pas les bonnes pratiques de fabrication et qui ne répond pas aux normes de qualité d’un médicament ».

« C’est un médicament qui circule sans aucune autorisation et qu’on peut retrouver dans le circuit illicite, et qui est présenté de manière frauduleuse et délibérée en vue de tromper sur son identité et ou sa source », déclare-t-il dans un entretien avec BBC Afrique.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le faux médicament est une imitation.

«Un médicament contrefait est un médicament qui est délibérément et frauduleusement muni d’une étiquette n’indiquant pas son identité et/ou sa source véritable. Il peut s’agir d’une spécialité ou d’un produit générique et, parmi les produits contrefaits, il en est qui contiennent les bons ingrédients ou de mauvais ingrédients, ou bien encore pas de principe actif, et il en est d’autres où le principe actif est en quantité insuffisante ou dont le conditionnement a été falsifié», indique l’OMS.

Comment reconnaître le faux? 

Voici les conseils de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour identifier un produit médical de qualité inférieure ou falsifiée.

Certains produits médicaux falsifiés sont presque visuellement identiques au produit authentique et sont très difficiles à détecter. Cependant, beaucoup peuvent être identifiés en examinant l’emballage pour vérifier l’état, les fautes d’orthographe ou les erreurs grammaticales.

L’OMS conseille aussi de vérifier les dates de fabrication et de péremption en s’assurant que les détails figurant sur l’emballage extérieur correspondent aux dates indiquées sur l’emballage intérieur.

Il faut également vérifier que le médicament a une apparence correcte, qu’il n’est pas décoloré, dégradé ou qu’il a une odeur inhabituelle.

En cas de doute, de problème de fonctionnement ou d’effet indésirable, il faut discuter avec votre pharmacien, votre médecin ou un autre professionnel de santé.

Pour Momar Ndao de l’ASCOSEN, la meilleure des prudences c’est de n’acheter le médicament qu’en officine, d’éviter l’automédication parce que beaucoup de personnes utilisent des médicaments qu’ils ont vu leur ami, leur parent utiliser.

Avec BBC Afrique