Ce samedi 25 juin 2022, à Kigali au Rwanda, s’est achevé la réunion des dirigeants du Commonwealth avec l’intégration du Togo et du Gabon. Ces pays d’Afrique de l’Ouest et du centre n’ayant aucun lien historique avec la Grande-Bretagne, rejoignent le Mozambique et le Rwanda.
Selon Londres, ces nouvelles adhésions attestent de la pertinence et du prestige de sa communauté qui rassemble 54 nations. À Libreville, la population se réjouit plutôt à l’idée de rejoindre cette organisation, plus d’un an après la demande du Gabon.
C’est en juin 2021, lors d’une visite du président Ali Bongo au Royaume-Uni, que ce désir d’intégrer le Commonwealth avait été popularisée. Mais pour certains, l’idée de rejoindre l’organisation des anciennes colonies britanniques cacherait un malaise entre l’ancienne puissance coloniale, la France et le Gabon.
La charte du Commonwealth admet qu’il convient d’aider, d’assister les petits Etats et les Etats vulnérables dans leur développement. Claude Vivor, un citoyen togolais, compte bien bénéficier des avantages qu’apportera cette adhésion au Togo : “cette adhésion au Commonwealth va avoir un impact économique sur le quotidien des Togolais notamment moi, parce que le Commonwealth est à travers le fond pour la coopération technique et l’association des pays membres va jouer un rôle très important dans le progrès économique et social du pays. Cette relance va permettre au pays de se relancer économiquement parce qu’il y a des liens qui vont se créer entre les pays membres”.
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