Le jeudi 31 mars, une jeune fille de 20 ans (nom non divulgué) a raconté à un tribunal comment son père biologique, Akin Isaac, l’aurait mise enceinte et l’aurait fait avorter.
L’Agence de presse du Nigeria (NAN) rapporte que la survivante a déclaré, lors de son témoignage devant le procureur de l’État, Y. A. Alebiosu, qu’avant de vivre avec son père, elle vivait avec sa grand-mère.
La survivante a déclaré que son père l’avait violée à l’âge de 17 ans lors de la fermeture de Covid-19 en 2020 dans leur résidence d’Alapere, à Lagos.
Elle a raconté que son père lui avait demandé de venir vivre avec lui en 2019 afin qu’elle puisse aller à l’école secondaire et qu’il puisse prendre soin d’elle.
Le témoin a déclaré que son père, qui avait 2 femmes, a commencé à toucher son corps de manière très étrange.
« J’avais peur et je l’ai supplié de me laisser, mais il est allé acheter une canne, l’a posée sur la table et m’a ensuite battue avec pour avoir des relations sexuelles avec moi. Il a menacé de me tuer si je le disais à quelqu’un. J’avais 17 ans à l’époque. J’étais en JSS 3 et je suis le genre de personne qui avait l’habitude de chanter mais j’ai soudainement changé.
Un matin, je l’ai supplié de ne pas gâcher ma vie, mais il n’a pas tenu compte de mon appel et a recommencé à coucher avec moi. Quand il a recommencé, je ne suis pas sortie », a-t-elle déclaré.
La survivante a également déclaré à la Cour que son père l’empêchait de fréquenter son église.
« J’avais l’habitude d’aller à l’église C&S. Il m’a empêchée d’y aller. Il m’a empêchée d’y aller, mais un pasteur est venu le supplier de me laisser aller à l’église.
Le deuxième dimanche, je suis allée à l’église, mais il m’a encore empêchée d’y aller et m’a dit que je devais aller à l’église Redeem, et je lui ai dit que je ne voulais pas y aller.
Mon père a saisi mon téléphone, a cassé la carte SIM de sorte que je ne pouvais plus communiquer avec mon demi-frère de 27 ans à qui je me confiais habituellement.
Il a également utilisé le fer Gotv pour me battre et certains voisins m’ont même dit que je devais venir vivre avec eux tandis que d’autres ont peur de lui parce qu’il est un homme de l’OPC », a ajouté la jeune femme.
Elle a raconté à la cour qu’après avoir manqué ses règles et découvert qu’elle était enceinte, son père a essayé de la faire avorter la grossesse en lui donnant des médicaments et des injections, mais en vain.
« J’ai reçu 15 injections pour l’avortement. Il a acheté un médicament, le médicament ne fonctionnait pas. Une infirmière m’a demandée qui m’avait mise enceinte, mais je n’ai pas pu lui dire que c’était mon père. Il m’a ensuite emmenée dans un endroit où il n’y avait pas de lumière et la grossesse a été interrompue », a-t-elle déclaré.
Elle a également déclaré à la Cour que son père a essayé d’avoir des relations sexuelles avec elle pendant son sommeil en juillet 2020, après l’avortement, mais qu’elle s’y est opposée, ce qui a entraîné l’intervention des voisins.
« Cette nuit-là, il est venu et a commencé à me battre et lorsque les voisins sont intervenus, il leur a dit que j’étais sa fille et qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de moi, disant même que s’il le souhaitait, il pouvait me tuer parce que j’étais sa fille », a-t-elle déclaré.
