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Confinement : les ventes de tests de grossesse en augmentation

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L’observatoire des ventes de la grande distribution a constaté qu’après une semaine de confinement, les Français se sont mis à acheter de moins en moins de préservatifs, et de plus en plus de tests de grossesse.

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Avant le confinement, les ventes de ces 2 produits augmentaient de manière régulière. Mais à partir du 17 mars, les ventes de préservatifs ont commencé à freiner leur progression, avant de carrément baisser les 4 semaines suivantes, jusqu’à -26%.

Pendant ce temps, celles de tests de grossesse atteignaient des augmentations largement supérieures à celles d’avant confinement, jusqu’à +37% sur la semaine achevée le 19 avril.

Faut-il alors s’attendre à un baby-boom en France dans une dizaine de mois? Difficile de le déduire mécaniquement. D’abord, la chute des ventes de préservatifs peut s’expliquer simplement par un besoin moindre en temps de confinement : les couples ont dû choisir de se confiner ensemble ou séparément dès le 17 mars, les bars et autres lieux de rencontre sont fermés.

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Par ailleurs, si les femmes achètent des tests de grossesse en ce moment, ce n’est pas forcément par volonté d’enfanter, mais parce que le confinement perturbe leur cycle. Début avril, 40% d’entre elles déclaraient ne pas avoir leurs règles “normalement” et 16% ne les avaient pas du tout, dans un sondage réalisé sur Twitter par l’actrice Ovidie. Des femmes qui ne souhaitent pas d’enfants ont pu en acheter pour ne pas risquer de dépasser les délais d’IVG, même si celui-ci a été allongé pendant le confinement.