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Congo : les relations entre Kabila et Tshisekedi ont du plomb dans l’aile

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Les relations entre l’ancien président Joseph Kabila et celui de son prédécesseur Félix Tshisekedi, ont vite tourné au vinaigre en  République démocratique du Congo. Le Front commun pour le Congo (FCC) n’a guère apprécié les propos qualifiés «d’attaques», tenus par le chef de l’Etat  Félix Tshisekedi  lors de sa visite aux Etats-Unis, le 6 avril dernier.

Lors de sa visite à Washington où il a été reçu par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, le nouveau Président congolais Félix Tshisekedi  avait déclaré qu’il attendait l’appui américain pour se défaire du système dictatorial de son prédécesseur, Joseph Kabila.

Face à son auditoire, le président Tshisekedi fait l‘éloge de ce que sera la République démocratique du Congo sous sa gouvernance. Un règne au cours duquel il compte bien déboulonner le système dictatorial qui était en place en combattant la corruption, la gabegie, la mauvaise gouvernance et  les arrestations arbitraires.

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Entre et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) désormais, les échanges se font de moins en moins cordiaux, en témoigne l‘échange de pics entamé dès ce week-end entre les deux camps et sur lequel le président Tshisekedi est revenu dans la soirée de lundi.

« Ce n’est pas des problèmes individuels avec qui que ce soit. J’ai proposé qu’on tire un trait sur le passé, notre passé qui est fait de beaucoup de mauvaises choses en disant que dès maintenant on commence une nouvelle ère et nous espérons il n’y aura plus ces pratiques du passé », a lancé le chef de l’Etat.

« Si maintenant ce que j’ai dit a gêné des gens, c’est-à-dire que ces gens sont mal intentionnés. Ce qu’ils ne voulaient pas m’entendre dire des choses comme ça parce qu’ils pensaient que j’allais être un président complaisant », a-t-il ajouté.

Les deux camps ont signé un accord de coalition gouvernementale “pour gérer ensemble” après les élections générales du 30 décembre donnant M. Tshisekedi vainqueur de la présidentielle et attribuant au FCC l‘écrasante majorité des sièges à l’Assemblée nationale et au Sénat.

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Dans un cas distinct, mais qui témoigne bien de la qualité dégradante des relations entre les deux camps, des heurts ont éclaté lundi à Kinshasa et Lubumbashi entre pro-Tshisekedi et pro-Kabila en marge de la campagne pour l‘élection des gouverneurs des provinces prévue mercredi.

Dans un communiqué, le Front commun pour le Congo (FCC), qui rassemble les chefs de la coalition pro-Kabila, a fustigé ces propos qualifiés d’attaques gratuites et des accusations infondées dont il ne cesse de faire l’objet de la part des personnalités qui sont pourtant aujourd’hui ses partenaires.