Entre le Togo et le Ghana, en vue de la délimitation amicale de leur frontière maritime, les négociations se poursuivent et vont bon train. A cet effet, la Commission technique de délimitation mise en place par les deux pays, tient depuis mercredi 28 juillet 2021, une nouvelle réunion à Lomé.
En effet, cette rencontre, 8e du genre depuis le début des négociations en 2018, se veut un cadre d’échanges afin d’aboutir à des solutions concertées pour la délimitation définitive de la frontière maritime entre les deux pays, selon des informations relayées par Afreepress.
« Les travaux sont quasiment à mi-parcours et l’on peut dire sans se tromper que les résultats sont satisfaisants au regard des avancées et des succès », a laissé entendre le ministre en charge de l’Économie maritime, M. Kokou Edem Tengue à l’ouverture des travaux.
Des avancées ont été faites au cours de ces échanges et sont favorables à une délimitation amiable entre les deux pays. Ces avancées sont entre autres : la localisation du Pilier 1 de la frontière terrestre, du Pilier PO, point de départ de la frontière terrestre et la prise en compte dans les arrangements provisoires des préoccupations particulières des deux parties.
« Le processus de délimitation négociée que nos deux pays ont engagé est un rendez-vous de l’histoire, un défi que nous devons relever ensemble, un pan que nous avons l’obligation de gagner… Le travail de fond que nos deux parties ont entamé depuis 2018, ne doit pas aboutir à des solutions inabouties qui nous laisseront sur un goût d’inachevé », a-t-il exhorté.
Après plus de trois ans de négociation, le mois de novembre 2021, peut être retenu comme date butoir pour la délimitation définitive.
« Notre responsabilité est de parvenir, au terme des négociations en novembre prochain, a un tracé définitif et complet de la frontière maritime entre nos deux pays » a indiqué le ministre Tengue.
Il faut noter que le Togo et le Ghana ont conformément aux recommandations des Nations Unies, opté pour un règlement à l’amiable, juste et équitable de leur frontière maritime, ceci dans le but d’éviter d’avoir recours à un règlement juridictionnel qui n’aboutit qu’après des dizaines d’années.