La Conférence des Parties sur les Changements climatiques, COP 21, a effectivement débuté ce lundi 30 novembre 2015 en présence du Chef de l’État togolais et de ses pairs.
Loin l’idée que les enjeux des changements climatiques ne concernent que les pays industrialisés.
Parce que même en tant que très petits pollueurs, les pays africains, paradoxalement, sont très exposés aux conséquences du réchauffement climatique.
Par exemple, La côte togolaise est soumise à une forte érosion qui menace la ville d’Aného parmi tant d’autres en disparition
L’enjeu de cette Conférence est de taille et le Président français, hôte de la Conférence, a souligné à juste raison que c’est « l’avenir de la planète, de la vie » qui est en jeu.
Le succès de ce rendez-vous dépendra de la définition d’une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique en-dessous des 2 degrés, voire 1,5 degrés.
Apporter aux défis climatiques une réponse solidaire et consensuelle serait la meilleure sortie en ce sens, a-t-il poursuivi.
Les interventions des leaders politiques du monde débutent cet après-midi.
Arrivé à Paris ce 29 novembre, le Président togolais, Faure Gnassingbé, doit prendre la parole après les discours du Roi Mohammed VI du Maroc, du Président américain Barack Obama, et John Dramani Mahama du Ghana.
Joël Dagba