Le coronavirus ne cesse de muter. En l’espace de quelques jours, deux nouvelles variantes du virus plus dangereuses ont été détectées au Royaume-Uni puis en Afrique du Sud.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, rentre dans la danse en signalant une nouvelle mutation du coronavirus différente de celles découvertes précédemment.
«Cette [variante, ndlr] que nous voyons au Nigeria, et ceci est basé sur des données encore très limitées, a une mutation 501. Il semble que ce soit une souche différente, pas la même qu’au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. Mais encore une fois, cela est basé sur deux ou trois séquences génétiques. Nous devons étendre nos études au Nigeria», a déclaré lors d’une visioconférence depuis Addis-Abeba John Nkengasong, directeur du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC).
Deux échantillons collectés entre le 3 août et le 9 octobre dans l’État d’Osun, rapporte Associated Press, contenaient cette nouvelle variante. Cependant, rien ne prouve qu’elle soit aussi virulente que celle découverte au Royaume-Uni, rapporte Sputnik.