Le monde entier vit sous le poids de la pandémie du nouveau coronavirus ces derniers mois. L’Afrique est touchée et le Togo fait face à cette pandémie. Ainsi, dans le souci de contenir la propagation du Covid-19, au Togo, plusieurs mesures ont été édictées par le gouvernement. Les lieux publics ont été fermés, des postes de surveillance installés au niveau de plusieurs frontières terrestres des pays voisins dont le Bénin. Le long du fleuve mono, afin d’éviter le passage des clandestins, depuis le 26 mars, la surveillance est accrue grâce à la collaboration de la police togolaise et béninoise.
En effet, les patrouilles policières ont été renforcées le jeudi 26 mars dernier le long du fleuve Mono pour empêcher le passage des clandestins par voie fluviale, formant une frontière naturelle avec le Togo, rapporte la presse béninoise.
Les abords de la lagune de Grand Popo jusqu’au fleuve Mono sont sous surveillance. Une unité spéciale de surveillance des frontières avec les agents de la police républicaine en poste aux commissariats de Grand-Popo, d’Agoué, d’Hillacondji veille à ce qu’il n’y ait aucune entrée ni sortie, indique-t-on.
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Il faut souligner qu’à la suite de la fermeture des frontières terrestres par le Togo, plusieurs voyageurs ont opté pour le transport fluvial. Un citoyen béninois a été abattu par un militaire togolais et deux Togolaises allant à Lomé par cette voie fluviale ont également trouvé la mort par noyade.
Pour rappel, le Togo, dans ses mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus sur son territoire, a fermé depuis le samedi 21 mars ses frontières terrestres.