Accusé d’avoir dans un premier temps minimisé la gravité du coronavirus, Donald Trump n’avait pas exclu ces derniers jours de déclarer l’état d’urgence. Il est passé à l’acte ce vendredi.
Cette initiative forte, le plus souvent utilisée pour des catastrophes naturelles, permettra à l’État fédéral d’allouer des ressources pour venir en aide aux autorités locales.
Donald Trump devrait s’appuyer sur le “Stafford Act”, loi qui donne l’Agence américaine de gestion des situations d’urgence (Fema) le pouvoir d’aider les Etats et les collectivités locales à “sauver des vies, protéger les biens, la santé publique et la sécurité, ou faire face à la menace d’une catastrophe”.
Les élus démocrates du Congrès lui ont expressément demandé d’activer ce dispositif pour financer différentes initiatives telles que des structures de soins provisoires.
À fin février, la Fema disposait de plus de 42 milliards de dollars de fonds fédéraux.
Lors d’une allocution depuis le Bureau ovale mercredi, Donald Trump a annoncé la fermeture pour 30 jours des frontières des États-Unis à tous les voyageurs en provenance d’Europe à l’exception des Américains.
Depuis le début de cette épidémie, il a multiplié les messages confus, parfois en contradiction avec ceux des autorités sanitaires, sur l’épidémie.
Dans une série de tweets sur le coronavirus vendredi matin, il s’en est pris pêle-mêle, à son prédécesseur démocrate Barack Obama, aux Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains et à Banque centrale américaine.