L’incertitude planait depuis l’annonce, le lundi soir, du décret signé par le Premier ministre italien Giuseppe Conte. Entré en vigueur ce mardi 10 mars, celui-ci entraîne la mise en quarantaine de plus de 60 millions de personnes sur la totalité du territoire italien, afin de freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus. Une mesure qui occasionne entre autres l’arrêt total du sport italien jusqu’au 3 avril prochain.
La Serie A, déjà sérieusement perturbée depuis la fin février, est officiellement suspendue pour une durée de près d’un mois. En consultant le décret pris par le gouvernement italien, on peut comprendre explicitement que « les matchs européens, qui sont du ressort de l’UEFA, restent autorisés en Italie, à condition de se jouer à huis clos ».
En toute logique, le match entre la Juve et l’OL devrait ainsi pouvoir se disputer au Juventus Stadium à la date fixée, mais sans spectateur et donc sans le soutien pour le club turinois de près de 40.000 tifosi bianconeri, un avantage certain pour les Lyonnais, vainqueurs 1-0 à l’aller.
Cela concerne également les deux matchs de Ligue Europa prévus durant cette période dans des stades italiens : Inter Milan-Getafe ce jeudi et AS Roma-FC Séville le 19 mars.
Le décret prévoit toutefois que « dans tous les cas, les associations et équipes sportives, avec leurs moyens médicaux, sont tenues d’effectuer des contrôles idoines pour contenir le risque de diffusion du COVID-19 entre athlètes, techniciens, dirigeants et accompagnateurs ».