Les chercheurs du groupe pharmaceutique français ont obtenu des résultats probants lors de la phase II, réalisée sur plusieurs centaines de patients, comme annoncé. La décision a été prise de lancer la production des doses en décembre, en même temps que la réalisation des tests de la phase III, qui doit se dérouler jusqu’en mai. Effectuée sur un nombre de personnes bien plus vaste, celle-ci doit rendre compte du rapport bénéfices/risques du remède.
En lançant la production seulement à la fin de la phase II, Sanofi Pasteur prend un risque si la phase III se révélait non concluante, a reconnu Olivier Bogillot dans l’émission Repères. Le laboratoire est cependant confiant pour pouvoir commercialiser les doses un mois après, en juin. L’objectif est de retrouver une vie normale à l’automne, a-t-il spécifié.
Une conservation au réfrigérateur
Le vaccin Sanofi Pasteur pourra se conserver comme celui de la grippe, est-il précisé, en le plaçant dans le réfrigérateur. Malgré cette grande avancée, plusieurs questions sont toujours en suspens, a reconnu le dirigeant. Faudra-il une ou deux injections pour être protégé ? Sera-t-il nécessaire de se faire vacciner chaque année ?
Dans la course mondiale au vaccin, et alors que les entreprises Pfizer/BioNtech ont annoncé il y a peu avoir découvert une formule efficace à 90% contre le Covid-19, Olivier Bogillot a rappelé l’importance que plusieurs laboratoires mettent au point une formule qui fonctionne. C’est à cette condition que tout le monde pourra en bénéficier, a-t-il affirmé.
Avec CNEWS
