Les respirateurs artificiels font partie des dispositifs médicaux les plus utilisés pour aider les patients atteints par les formes graves de la maladie avec des insuffisances respiratoires. Et face à sa pénurie en début de la pandémie, le groupe hospitalier Jolimont et l’UCL associés à des médecins, ingénieurs et entrepreneurs, ont planché bénévolement sur un respirateur artificiel low cost pour soutenir les hôpitaux belges, en cas de besoin, mais aussi d’autres pays qui n’en disposent pas suffisamment.
France : Antoine Griezmann va faire un don à l’hôpital de Mâcon
Pour soutenir ces pays, le groupe fournira des prototypes, des manuels de montage et d’utilisation. Selon SudInfo, le Bénin et le Brésil ont montré un grand intérêt.
« Ils ont notre modèle, ils peuvent se l’approprier complètement. Le respirateur peut être reproduit à peu près n’importe où dans le monde, à faible coût, avec des pièces et matériaux à trouver et usiner sur place », explique le Dr. Oliver Lequenne, directeur du développement du groupe hospitalier Jolimont.
Aliko Dangote : ses camions accusés de tuer plus que le Coronavirus, le milliardaire réagit
Il peut aussi être modifié, perfectionné, servir d’inspiration pour un modèle 100% local et efficace dans d’autres circonstances.
Pour aller plus loin, l’asbl, « Open MedTech » a été créée afin de concevoir gratuitement d’autres technologies low cost mais pointues. Actuellement, c’est un pousse-seringue qui est en développement. Un équipement qui permet de calibrer précisément, et de manière constante, l’injection de produit chez les patients en soins intensifs.