On ne peut pas plaisanter avec tout, encore moins avec la pandémie mondiale qui continue de frapper très durement le monde entier. Roberto Mancini l’a appris à ses dépens dans un pays, l’Italie, qui connaît depuis vendredi dernier une forte hausse des cas de Covid-19.
La région de Lazio, où se situe Rome, est devenue la troisième du pays, après la Lombardie et la Campanie, à instaurer un couvre-feu, à partir de ce vendredi soir (23h à 5h) pour une durée de 30 jours. L’Italie a été l’un des pays les plus meurtris depuis le début de la pandémie. Le sujet est donc très sensible.
Le sélectionneur de la Nazionale Roberto Mancini a partagé un dessin sur les réseaux sociaux, mettant en scène une infirmière qui demande à un malade l’origine de sa maladie. Et le patient de répondre: “J’ai regardé les informations.” Le dessin dénonçait à sa façon l’alarmisme dont ferait preuve une partie des médias. “J’ai partagé un dessin qui m’a semblé dédramatiser un moment aussi compliqué que celui que nous vivons. C’est tout, s’est défendu Mancini. Je n’ai jamais eu l’intention de manquer de respect aux malades et aux victimes de la Covid-19. Si c’est le cas, je m’en excuse.”
Roberto Mancini s’était agrippé avec le ministre de la Santé Roberto Speranza au sujet de la réouverture des stades de football, le politique ayant considéré lors d’une intervention publique que l’école devait être la priorité, et que le football ne faisait pas partie des choses essentielles à ses yeux. “Vous devriez réfléchir, avant de parler, avait cinglé Mancini à l’occasion d’une conférence de presse qu’il tenait lors de la dernière trêve internationale. Le sport est aussi important que l’école. C’est une part de la société, comme l’éducation et le travail. Le sport est pratiqué par des millions d’Italiens.”
