Alors que plusieurs pays riches ont déjà commencé la vaccination contre le Coronavirus, plusieurs pays pauvres sont en attente de leurs doses qui seront distribuées dans le cadre du programme Covax.
Selon l’OMS, ces derniers pourront commencer à recevoir ces doses entre la fin janvier et la mi-février. Un accord pour deux milliards de doses de vaccin est signé par l’organisation.
Lancé par l’OMS avec le soutien de l’Alliance pour les vaccins (Gavi), ce programme a pour objectif d’aider à assurer un accès équitable aux futurs vaccins contre le Covid-19.
Covax vise à procurer assez de doses pour vacciner 20% de la population dans chacun des pays participants d’ici la fin de l’année, le financement de ces vaccins étant assuré pour les 92 pays les plus pauvres ou un peu plus riches du monde.
Interrogé sur la date à laquelle les pays africains à faibles revenus pourraient profiter de ces vaccins, Mme Kate O’Brien, responsable des programmes de vaccination à l’OMS, a indiqué que la livraison commencera « probablement vers la fin janvier ou sinon, certainement début ou mi-février ».
L’OMS a accordé le 31 décembre dernier sa première homologation d’urgence depuis le début de la pandémie de Covid-19 au vaccin Pfizer-BioNTech, facilitant ainsi la voie aux pays qui souhaitent utiliser rapidement le vaccin.
Selon l’OMS, 63 candidats vaccins ont déjà fait l’objet d’essais sur l’homme et 21 d’entre eux ont atteint le stade final des essais massifs. En outre, 172 autres candidats vaccins ont été développés en laboratoire en vue d’essais ultérieurs sur l’homme.
«Il y a vraiment un vaste réservoir de vaccins» potentiels, que l’OMS étudie en vue d’une éventuelle homologation dans les mois à venir, a souligné Mme O’Brien, ajoutant que 15 fabricants avaient déjà contacté l’OMS en proposant de produire massivement les doses. Il est néanmoins prématuré de prédire combien de temps les personnes vaccinées seraient immunisées contre le Covid-19, a-t-elle précisé.
En ce qui concerne les nouveaux variants du virus, détectés initialement au Royaume-Uni ou en Afrique du Sud, elle a affirmé que rien ne prouvait que les vaccins actuels ne seraient pas efficaces, et ces vaccins peuvent être adaptés si nécessaire à ces variants.
Tout en soulignant que des études continuaient d’être menées, sur ce point, elle a affirmé que «les changements constatés dans ces variants ne semblent pas de nature à modifier l’impact» des vaccins.