Depuis près d’un siècle et demi, Hart Island surnommée “l’île aux morts”, au nord de Manhattan, enterre les corps que personne ne réclame – des gens morts sans famille ou dont les proches n’ont pas les moyens d’organiser les funérailles.
Tous les jeudis, une vingtaine de cercueils en pin sont enfouis dans la fosse commune. Mais depuis le mois de mars, le rythme s’est drastiquement accéléré au point que deux nouvelles tranchées ont dû d’être creusées.
A mass grave being filled in NYC’s Hart Island park. #COVID #StayAtHome pic.twitter.com/wkc2wrYtvR
— MI6 Rogue ?? (@mi6rogue) April 10, 2020
L’îlot de 1,6 km de long et de 500 mètres de large reçoit désormais deux douzaines de cercueils, cinq jours sur sept. Quarante boîtes, sur lesquelles sont gravés les noms des défunts, ont été ensevelies au cours de la seule journée de jeudi. Conséquence de la pandémie de coronavirus qui frappe de plein fouet les Etats-Unis, et notamment l’Etat de New York, nouvel épicentre mondial de la maladie infectieuse.