Baisse inédite de la population carcérale dans le monde. Afin d’éviter que la pandémie du Covid-19 ne fasse des ravages dans les prisons surpeuplées, les Etats ont vidé leur geôle.
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Presque 10.000 détenus ont été relâchés des prisons françaises, au Niger, ils étaient au nombre de 1540, au Togo 1048, au Maroc 5600, en Ethiopie 4000 pour ne citer que ces pays.
Le coronavirus a mis fin aux instructions qui n’aboutissent jamais. Il est venu à bout de la surpopulation des établissements pénitenciers. Ce que des ONG et associations de la société civile tentent de faire depuis des années.
Plus besoin d’aménagement de peine, plus besoin de faire appel, le Coronavirus a annoncé une année de grâce pour les prisonniers.
Toutes ces mesures ont été prises par les Etats pour réduire la propagation du virus dans une population qui est à risque d’un point de vue sanitaire.
Mais une inquiétude persiste, ces prisonniers sauront-ils se réadapter à la vie en dehors des prisons, auront-ils un suivi médical efficace qui les empêchera de contracter la maladie ? Selon un adage français, en chassant le naturel, il revient au galop, alors, pourront-ils tenir et ne pas tomber dans leurs anciens travers ?
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Des interrogations qui auront leurs réponses dans les jours et mois à venir. Mais pour le moment, ce coronavirus semble être une bonne aubaine pour les prisonniers.
