«Il vient du laboratoire de Wuhan», a déclaré la Dre Li-Meng Yan, une scientifique chinoise, dans une interview accordée à l’émission de télévision britannique «Loose Women». La chercheuse fait référence au nouveau coronavirus, qui paralyse le monde depuis le début de l’année.
Elle dit avoir la preuve que le virus n’est pas d’origine naturelle et n’a de fait pas été transmis d’un animal à l’être humain sur un marché de Wuhan. Elle déclare avoir reçu ces informations des médecins locaux et du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC).
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Le laboratoire dans lequel le nouveau coronavirus a été conçu est dirigé par le gouvernement chinois, explique-t-elle, affirmant que les autorités ont délibérément dissimulé ce qu’il se passait.
La Dre Li-Meng Yan avait fait elle-même des recherches sur le Covid-19 à la fin de l’année dernière. Lorsqu’elle a réalisé que le virus se propageait de manière exponentielle, on l’a prévenue qu’elle devait «rester silencieuse et ne pas franchir la ligne rouge». Ses travaux sont alors suspendus. «On va avoir des ennuis, on va disparaître», a pressenti son chef.
Selon la scientifique, les autorités chinoises ont tenté de la dénigrer au près du grand public en répandant des rumeurs la concernant: «Ils ont dit que j’étais une menteuse, que je ne connaissais rien et que j’avais seulement réussi à tuer un hamster dans le labo».
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La Dre Li-Meng Yan a donc décidé de quitter l’Empire du Milieu à la fin du mois d’avril et de s’enfuir aux Etats-Unis. Depuis lors, elle séjourne dans un endroit tenu secret. Elle travaille maintenant, avec des scientifiques américains, afin de publier une recherche permettant d’attester ses dires. «Je veux faire la lumière sur le Covid-19», explique-t-elle. Si elle en avait parlé en Chine, elle aurait «disparu» dès qu’elle aurait commencé à s’exprimer. Elle a donc décidé de fuir, car elle sait comment son pays traite les dénonciateurs.