Jugé pour corruption, l’ancien ministre de l’agriculture de cette puissance économique mondiale, notamment la Chine, est condamné à mort. Il s’agit notamment de Tang Renjian qui a occupé le ministère chinois de l’Agriculture de 2020 à 2024.
Il lui est reproché d’avoir accepté des pots-de-vin durant ses fonctions politiques. Au total, l’homme de 63 ans aurait touché la bagatelle somme de 268 millions de yuans (21 milliards de Fcfa).
En effet, pendant ses sept années d’activités politiques, Tang Renjian a successivement occupé le poste de gouverneur de la province du Gansu (nord-ouest), ainsi que vice-président de la région autonome du Guangxi (sud), avant de finir en tant que ministre de l’agriculture.

Traduit devant la justice de son pays, l’ancien ministre de l’agriculture a plaidé coupable des accusations portées contre lui. C’est du moins ce qu’on lit dans le communiqué daté du 28 septembre, annonçant sa condamnation à mort.
« L’accusé a avoué ses crimes »
«Ces pots-de-vin ont causé des pertes particulièrement graves aux intérêts de l’État et du peuple, et justifiaient donc la peine de mort… L’accusé a avoué ses crimes et exprimé des remords », lit-on dans le communiqué relayé différentes sources concordantes.
L’ancien ministre chinois avait déjà été exclu du Parti communiste de Chine, au moment de l’ouverture de l’enquête ayant mené à sa condamnation et qui n’aura duré que 6 mois.
Cette décision de condamner l’ancien ministre à la peine de mort, fait suite à la guerre déclarée par le président chinois, Xi Jinping, qui a récemment lancé une vaste campagne anti-corruption.
Il faut cependant rappeler que cette peine de mort n’est que symbolique, puisqu’elle sera automatiquement commuée en prison à vie, si l’ancien ministre ne commet pas d’autres crimes durant les deux prochaines années.
Une peine de prison à vie qui pourrait aussi à nouveau être allégée, s’il est reconnu à Tang Renjian, une bonne conduite.