En fin de mandat, Alassane Ouattara est confronté au problème de la hausse de la dette publique ivoirienne. Le président ivoirien fait face à une hausse de plus de 25 milliards de francs CFA par rapport à 2018.
Alassane Ouattara face à la hausse de la dette publique
La dette publique ivoirienne, selon un rapport de l’Etat ivoirien, est estimée à 1463 milliards de francs CFA fin mars 2019, alors qu’elle s’élevait à 1437 milliards de francs CFA en 2018. Comme le précise La Lettre du continent dans sa parution N° du 803 du 26 juin 2019, de 2017 à 2018, deux entreprises publiques avaient fait exploser la dette publique. Il s’agit de Côte d’ Ivoire Énergie, qui trainait une ardoise de 399 milliards de francs CFA et le Port autonome d’Abidjan (PAA) dont la dette atteignait 87 milliards de francs CFA.
À en croire notre source, des entreprises publiques ivoiriennes souffrent de la mauvaise gestion sous le pouvoir d’Alassane Ouattara. Le média français cite le cas de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) qui présente d’énormes pertes et déficits. Cette société a justement un déficit de 16,8 milliards de francs CFA. Il y a aussi la Banque nationale d’investissement (BNI) dont le déficit avoisine 7 milliards de francs CFA.
En février 2019, dans un entretien accordé à Radio France internationale (RFI), Alassane Ouattara soutenait que la dette publique de la Côte d’ Ivoire se chiffrait à “moins de 40 % du PIB (Produit intérieur brut, NDLR)”.
“Cette année, une croissance moyenne par an de 8%, parmi les quatre pays du monde avec le plus fort taux de croissance ; un taux d’inflation de 1 à 2% quasiment jamais inégalé, pas seulement en Afrique, mais en Europe ; un déficit budgétaire autour de 3 à 4% (…) Nous avons un bilan qui est remarquable”, s’exprimait le chef de l’État ivoirien.
