Les populations dans les rues ne décolèrent pas suite à l’annonce de la candidature de l’actuel président. Se situant dans cette optique de faire respecter la loi, le gouvernement ivoirien a assuré le jeudi 13 août 2020 prendre ses responsabilités pour sanctionner les auteurs des manifestations dans un communiqué.
« Le gouvernement s’engage à agir avec la plus grande fermeté et à ne tolérer aucune entrave à la quiétude des Ivoiriens (et) informe les populations que les instigateurs de ces troubles et leurs acteurs répondront de leurs actes devant la justice » a indiqué le gouvernement, dans un communiqué du ministre de la Sécurité et de la protection civile Vagondo Diomandé, lu à la télévision publique (RTI).
En dépit des violences enregistrées dans certaines villes, « le gouvernement tient à rassurer les Ivoiriens quant à sa détermination de ne pas laisser s’installer le désordre ». Prenant « à témoin la communauté nationale et internationale », le gouvernement dénonce « le caractère illicite et violent de ces manifestations » qui ont officiellement fait trois morts, selon un bilan de la police nationale.
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Les organisations de la société civile et les partisans de l’opposition sont foncièrement contre un troisième mandat du président sortant. Mercredi 12 août 2020 et jeudi 13 août 2020, ces manifestations se sont amplifiées et ont été particulièrement violentes dans certaines villes, notamment à Ferkessédougou (nord), Daoukro (centre), Daloa (centre-ouest), Oumé (centre-ouest) et Bonoua (sud).