Le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, reçoit une nouvelle distinction, se faisant décerner le prix africain pour la promotion de la paix. Un prix remis au chef d’Etat ivoirien dans la journée du 16 septembre, suscitant une réaction de sa part, via une publication sur ses comptes sociaux, notamment sur X, ancien Twitter.
« C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que j’ai reçu le prestigieux Prix Africain pour la Promotion de la Paix ! Cette reconnaissance représente un appel à davantage de déterminations et d’abnégation dans les œuvres de paix« , a publié le président ivoirien sur son compte social.
Une distinction qui intervient dans un moment particulièrement sensible, alors que la Côte d’Ivoire entre progressivement en période électorale.
Une élection à laquelle participera d’ailleurs Alassane Ouattara, qui tentera de briguer un 4e mandat au poste de la magistrature suprême.
Au moment d’annoncer sa candidature, le président ivoirien avait annoncé vouloir accentuer son programme pour préserver davantage le climat de paix dans son pays.
Alassane Ouattara souhaite maintenir le climat de paix
« Je voudrais à nouveau vous rassurer que nous mettons tout en œuvre pour maintenir le climat de paix, de stabilité et de sécurité que connaît notre pays depuis plusieurs années », avait-il assuré.
Avant de poursuivre : « Ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle avec l’équipe que je mettrai en place. Nous pourrons consolider les acquis et nous continuerons à améliorer le quotidien de nos compatriotes, notamment les plus vulnérables.
Nous poursuivrons l’œuvre de développement afin que notre pays continue sur la voie de la paix, de la stabilité et de la prospérité.Vous pouvez me faire confiance. Je suis déterminé à consacrer toute mon énergie à notre chère Côte d’Ivoire et à tous ses habitants. Que Dieu bénisse notre beau pays. Je vous remercie ».
Le scrutin électoral est par ailleurs fixé au 25 octobre 2025. Un rendez-vous électoral que manqueront Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, figures majeures de l’opposition, exclus par la CEI.
