Une information selon laquelle l’animatrice ivoirienne, Caroline Dasylva, aurait été nommée Directrice de RTI 1 circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. La RTI 1 a écrit une note pour démentir cette nouvelle concernant Caroline Dasylva.
« La Direction générale de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) informe l’opinion publique nationale et internationale qu’elle n’a procédé à aucune nomination à la tête de la direction de RTI 1.
À cet effet, l’organigramme habituel reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.

L’information qui circule sur les réseaux sociaux qui fait état d’une nouvelle nomination, n’est autre qu’une Fake News », peut-on lire dans la note.
Les auteurs de fausses informations seront désormais poursuivis !
Il faut rappeler que le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Oumar Koné Braman, a animé une rencontre d’échanges sur « la responsabilité des administrateurs des sites sur les réseaux sociaux » le vendredi 26 septembre 2025, à l’hôtel Ivotel, sis à Abidjan-Plateau.
L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser, informer et échanger avec les professionnels des médias, influenceurs et bloggeurs, fact-checkeurs, responsables de plateforme numérique et acteurs de la société civile.
Il s’agit d’éduquer et de promouvoir un usage responsable des réseaux sociaux en période électorale, afin de prévenir les dérives, et de préserver la cohésion sociale, avant d’en arriver à l’application rigoureuse de la loi.
« Tous les acteurs de discours ou propos injurieux, diffamations et insurrectionnels mettant en péril la République seront arrêtes et poursuivis », a insisté le Procureur de la République, dans de son intervention.
Il a, par ailleurs, souligné que la constitution reconnaît et garantit la liberté d’expression ; cependant, cette liberté n’est pas absolue et que la loi sur la cybercriminalité condamne les discours de haine, d’incitation à la violence, d’atteinte à l’honneur ou à la réputation d’autrui et d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Le représentant du Ministère Public a invité les responsables de sites à s’assurer que les informations relayées sont vérifiées, fiables et exactes, au risque de faire face à des poursuites judiciaires, car ils seront considérés comme complice.
Il les a exhortés à mettre en place une équipe de modération qui va jouer le rôle de surveillance et d’arbitre des publications et commentaires faits sur leurs pages ou sites.