Fervent partisan de Guillaume Soro, Dj Volcano a été arrêté dans la soirée du samedi 31 octobre, jour du scrutin présidentiel de 2020. Selon Afrique-sur7, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’artiste a donné des explications sur ses activités politiques, citant même le député Alpha Yaya Touré, ex proche de Soro Guillaume, aujourd’hui au Rhdp, de travailler de connivence.
« On était au Gps ensemble et puis il a décalé (il est parti) pour l’autre côté. Même la moto que j’ai, c’est lui qui m’a donné jeton (argent) pour payer… Donc chaque fois que je vais dans son bureau, quand il y a les mouvements, je lui vends les mèches souvent… Je tourne et puis je lui donne les infos à sans draps (en cachette) … Normalement, à l’heure-là, tout le monde a fraya (a fui). Tu n’as vu que je prenais la route (…) pour aller à la maison. C’est pourquoi j’ai dit d’abord d’appeler l’honorable Alpha Yaya, il va vous confirmer », a expliqué Dj Volcano.
Selon des militants du RHDP, Volcano aurait également révélé une opération de déstabilisation que préparerait Soro Guillaume. « Après son arrestation pour incitation à la violence et trouble à l’ordre public, DJ Volcano dévoile le plan machiavélique et diabolique de Soro et de l’opposition pour enclencher des affrontements intercommunautaires et religieuses dans le pays! Selon les aveux du DJ, le but de l’opposition était d’installer la psychose, la chienlit avant les élections.
Ensuite, l’assassinat de certaines personnalités politiques, militaires, religieuses et de la société civile, pour favoriser un embrasement général du pays. Il a indiqué en exclusivité les noms de certaines personnalités qui devraient être assassinées pour la cause… », a accusé une cyberactiviste RHDP sur les réseaux sociaux.
Cependant, la détention de Dj Volcano n’est pas appréciée par tous dont notamment des artistes. Debordo Leekunfa, qui a exprimé son mécontentement via une publication sur sa page Facebook, interpelle Molaré et Asalfo.
« Soutien à toi cher collègue Volcano! Asalfo, Molare, on agit ou bien (…) on est un pays démocrate (…) Artistes de Côte d’Ivoire, je ne te demande pas de prendre parti, mais unissons-nous pour la libération de notre collègue ! », a-t-il écrit sur Facebook. « Debordo, quand j’interviens pour les artistes, tu m’as déjà vu poster sa sur Facebook? Il y a eu pire que ça ici, nous sommes allés demander pardon. Tu as mon whatsapp, faut m’écrire. Faut pas me citer sur la toile », a répondu Molaré.
source : afriqueshowbiz.com