Côte d’Ivoire : décès de la chorégraphe Marie-Rose Guiraud

Facebook
Twitter
WhatsApp

De nationalité ivoirienne, Marie-Rose Guiraud s’est éteint le 20 avril 2020. Originelle de part sa personne, elle est l’une des rares qui sait dévouée à son art. Elle est la fondatrice de l’école de danse Edhec sise à la Riviera Palmeraie et pionnière de la danse en Côte d’Ivoire.

 

Russie : un joueur décède d’un AVC en plein entraînement

 

La grandeur de cette femme peu comprise des autres, mais l’essentiel est qu’elle a apporté à la Côte d’Ivoire un nom dans le domaine qui est le sien. La disparition de cette amoureuse de de la culture et de la chorégraphie laisse un grand vide au sein de sa famille biologique et artistique. Voilà donc son parcours.


Selon nos confrères ‘’Yeclo’’, elle est née le 10 septembre 1944 à Oyably, un village de la préfecture de Kouibly (ouest ivoirien), Marie Rose Guiraud (MRG), initiée à la danse, a commencé sa carrière artistique de danseuse spirituelle et chanteuse traditionnelle africaine depuis l’âge de quatre (4) ans. Elle était danseuse spirituelle reconnue dans toute sa région. En 1963, alors qu’elle avait 19 ans, Marie Rose Guiraud a interrompu ses études secondaires pour se lancer dans la vie active.

Dans les années 1964, elle a travaillé successivement, comme secrétaire à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire puis au camp Galiéni à Abidjan, sous le général Révolte, où les Français ont reconnu son talent artistique. Partie en France en 1966, elle a suivi une formation d’infirmière à l’école de Nantes, qui formait les étudiants d’outre-mer jusqu’en 1969 où elle a obtenu un certificat. Puis elle a étudié en Belgique au conservatoire royal où elle a obtenu les diplômes supérieurs d’art dramatique, de danse en rythmique et de diction française.

De 1971 à 1972, Marie Rose Guiraud achève enfin sa formation à l’école de comédie musicale de Paris en France et à l’école de danse américaine moderne et contemporaine. À la fin de ses études, la chorégraphe revient en Côte d’Ivoire et devient la directrice du département de danse, des arts et traditions populaires à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC), où elle exerçait aussi en tant que professeur de danse traditionnelle.

Covid-19 en Côte d’Ivoire : la fermeture des établissements scolaires prorogée

 

En 1974, elle crée sa compagnie de danse appelée « les Guirivoires ». Le premier spectacle de ce groupe s’est tenu au théâtre de la cité de Cocody en janvier 1975, puis elle a participé à la création du groupe de danse ivoirien appelé « Ballet national », en collaboration avec feu Condé Mamadou.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp