Plus d’un an après leur acquittement par la CPI, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été autorisés à quitter les pays où ils sont assignés à résidence. Mais cette décision n’est pas du goût de tout le monde.
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Dans une déclaration ce lundi 1er mai, une association de victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire a fait part de son « opposition énergique » au retour de Laurent Gbagbo dans le pays.
Le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) « informe […] de son opposition énergique quant à une quelconque désignation de l’Etat de Côte d’Ivoire […] pour accueillir Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur son sol en exécution de la décision du 28 mai 2020 de la chambre d’appel de CPI », a déclaré Issiaka Diaby, son président, à l’issue d’une conférence de presse à la mairie de Yopougon, grand quartier populaire du nord d’Abidjan réputé pro-Gbagbo.
Le CVCI « interpelle la CPI sur ses dettes envers les victimes, la garantie de non-répétition des actes de commission de crimes de masse, un environnement de justice et de paix envers l’ensemble des populations ivoiriennes » et « sur la nécessité évidente de casser la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ». Elle appelle la CPI à ouvrir « un nouveau procès devant une nouvelle chambre aux fins de satisfaire les besoins des victimes ».