Après la validation de sa candidature pour les élections présidentielles en Côte d’Ivoire, la candidate Henriette Lagou a pris la parole.
Dans ses propos, elle a fait une promesse aux Ivoiriens, celle de lutter pour la paix et la cohésion sociale. Notons que la candidate a également des détracteurs.
Après la validation de sa candidature, des rumeurs ont circulé, mentionnant le fait qu’elle a adhéré au RHDP, le parti du président Alassane Ouattara. Une information qu’elle a tenue à démentir.

« Je m’engage avec vous pour bâtir une Côte d’Ivoire de justice, de paix et de prospérité partagée. Je dénonce avec force les rumeurs d’une prétendue adhésion au RHDP.
En tant que présidente du GP-PAIX, je reste fidèle à ma vision et à mon combat pour la paix, malgré les manipulations de ceux qui servent des intérêts obscurs », a-t-elle indiqué.
Faut-il le rappeler, Henriette Lagou figure parmi les 5 candidats retenus pour battre campagne lors des prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire.
55 autres candidats n’ont pas reçu validation, notamment les deux grands opposants : Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Le Conseil a retenu cinq candidatures, dont celle du chef de l’État sortant, Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat et sera favori pour le scrutin du 25 octobre.
« Les Ivoiriens espéraient que le Conseil défendrait leur droit fondamental de choisir leur président par la voie des urnes. Au lieu de cela, ils se retrouvent face à un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel », a réagi Tidjane Thiam dans un communiqué transmis à l’AFP.
« Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays », a-t-il ajouté.
Accusé par l’opposition de choisir ses adversaires, le pouvoir répond depuis des mois suivre des décisions prises par une justice indépendante.
Alassane Ouattara assure également que son quatrième mandat est conforme à la Constitution.
La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé en 2020 qu’avec la nouvelle Constitution adoptée quatre ans plus tôt, le compteur des mandats présidentiels avait été remis à zéro.
Pour cette présidentielle, le chef de l’Etat au pouvoir depuis 2011 affrontera les anciens ministres Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello ainsi que l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Lagou, déjà candidate en 2015.
Jean-Louis Billon est un dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la formation de M. Thiam. Ahoua Don Mello est de son côté un ancien membre du Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de M. Gbagbo.
D’autres figures de la politique ivoirienne seront absentes du scrutin comme Pascal Affi N’Guessan qui n’a pas obtenu le nombre de parrainages requis.