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Côte d’Ivoire : « Fin septembre, début octobre, quelque chose va se passer » – Soro Kigbafori Guillaume, et la date approche

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L’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne, M. Soro Guillaume, avait au cours de sa crus party, qui s’est tenue dans le XIIIème arrondissement de Paris, il y a quelques semaines, averti que quelque chose se passera, fin septembre, début octobre 2019, en Côte d’Ivoire. Est-ce un avertissement, un défi, une menace, une vengeance ?

La salle qui était pleine à craquer, l’avait ovationné à fendre sa paume et certains, y voyaient, une belle vengeance sur son ancien mentor, Alassane Dramane Ouattara. La date approche et tous les ivoiriens, retiennent leur souffle et du côté du palais présidentiel du Plateau, on feint de ne pas y prêter attention et le gouvernement, organise même, une visite d’état au président de la république, vers/contre qui, l’appel a été lancé.

Les applaudissements de ce jour, restent à l’écoute. M. Soro Guillaume, subit des contre-vérités ourdies par ses ennemis du RHDP. On lui prête souvent que le président de la république aurait donné des instructions au consulat américain, d’annuler son visa, parce que simplement, il désire se rendre au pays de l’oncle Sam, s’entretenir avec ses compatriotes. Un démenti cinglant a été donné par un de ses conseillers, au cours d’un point de presse à Abidjan.

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Un autre pic, si on peut l’appeler ainsi, aurait été distillé de partout que le même Soro, aurait envoyé, des émissaires auprès du président Ouattara, pour le supplier d’accepter qu’il regagne, la maison familiale, là encore, un autre démenti, est venu souffler sur la forme et le fond de cette allégation. Apparemment, tout porte à croire que, autant la date de l’ultimatum approche, autant, Abidjan tremble et fait diversion de sous-estimer, la faisabilité de cet avertissement.

Quant aux ivoiriens, certains comptent, les jours comme un musulman et son chapelet ou un chrétien avec son rosaire. Aujourd’hui, à la suite de la divulgation des membres de la commission électorale indépendante, la CEI, au nombre de 15, dont aucun des proches de Soro n’y figure, son ultimatum, pourrait-il se traduire, en un autre sursaut national pour occasionner ensemble avec l’opposition ivoirienne, une transition ? Sinon, la sérénité avec laquelle, M. Ouattara tient son gouvernail, gare à celui, qui tenterait, quoi ce que soit. Le régime tient parce que la France le veut. Soro et toute l’opposition le savent. Donc, quand dans la case ronde, on dit que tout est bouclé, géré, scellé, comment Soro Guillaume ferait pour réaliser : « la fin du mois de septembre et début octobre, quelque chose va se passer » que tous les observateurs de la vie politique ivoirienne et les ivoiriens, attendent ?

Et si tout ce remue-ménage, était dû simplement au dépôt des statuts et règlement intérieur de son futur parti politique, qui va s’appeler GPS, afin d’obtenir son agrément pour sa future candidature.

Source : businessactuality.com