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Côte d’Ivoire : Guillaume Soro fait de nouvelles révélations sur le décès de Sam Bockarie

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Depuis son départ de la tête de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro n’en finit pas avec les révélations troublantes. Cette fois, selon le site d’informations Bénin Web Tv, c’est sur les circonstances du décès de Sam Bockarie, un mercenaire sierra-léonais, qu’est revenu l’ancien chef rebelles.

Les Ivoiriens se rappellent tristement des crises qui ont frappé le pays en 2002 et 2011. Ce dont ils se rappellent aussi, c’est d’un certain mercenaire « venu de Sierra-Leone, le tristement célèbre Sam Bockarie alias Mosquito qui a fait parler de lui dans l’Ouest ivoirien’’.

Selon un rappel du très informé média Afrique sur 7, « des villages entiers détruits, des personnes amputées de leurs bras (manche longue ou manche courte), des femmes enceintes éventrées… telles étaient la marque déposée de ce sanguinaire, ancien compagnon de maquis de Charles Taylor. Il était d’ailleurs accusé d’avoir tué Félix Doh (N’Dri Saint-Clair à l’état-civil), patron du MPIGO, pour prendre le contrôle de l’ouest ».

Mais des informations officielles font état de ce que ce mercenaire est mort au Liberia, tué par l’armée de ce pays le 6 mai 2003. Bien des années plus tard, Guillaume Soro revient sur le décès de Mosquito, lors d’une sortie entrant dans le cadre de sa tournée dans le nord de la Côte d’Ivoire.

« Un jour le département d’État Américain m’a contacté pour dire qu’il y avait un rebelle sierra-léonais du nom de Sam Bockarie qui était dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et qu’eux, ils n’étaient pas d’accord parce qu’ils recherchaient ce monsieur. Et que si nous on ne se dissociait pas de ça, les États-Unis allaient se mettre contre le MPCI », indique Soro.

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Il poursuit en déclarant : « J’ai demandé à Cherif d’aller à l’ouest pour combattre les Libériens pour qu’ils sortent de nos frontières. Chérif est resté là-bas et il m’a appelé pour dire Guillaume, c’est dur sur nous, Sam Bockarie est en train de désarmer nos éléments et en train de les tuer, je n’ai pas de munition, je n’ai pas de réserve. J’ai dit, j’arrive. J’ai pris des munitions et des réserves avec Vetcho qui était mon chef d’État-major particulier. Quand je suis arrivé à Man, Vetcho m’a dit patron ne reste pas ici à Man, continue à Bouaké et je lui ai laissé la cargaison voilà comment Vectho est allé soutenir Chérif, Loss avec le capitaine Souley et ils ont repoussé les Libériens où Sam Bockarie a trouvé la mort. »