Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Côte d’Ivoire : la traque de feu Houphouët Boigny contre les franc-maçons

Facebook
Twitter
WhatsApp

“Le vieux” comme l’appellent affectueusement certains ivoiriens, aurait mené la vie dure à la communauté naissante de franc-maçons en Côte d’Ivoire. Selon un texte publié par Camerounweb, plusieurs obédiences maçonniques s’étaient fusionnées en 1961 dans le pays, pour créer une nouvelle obédience nationale appelée la Grande Loge de Côte d’Ivoire (GLCI).

Pendant que cette grande loge négociait sa reconnaissance par la France, le président Houphouët Boigny s’interrogeait sur la pertinence de telles alliances dans une contexte national marqué par de lourdes méfiances.

Il ne comprenait pas pourquoi des gens pouvaient se regrouper pour réfléchir sur le monde, alors qu’ils n’étaient pas forcément de la même ethnie, de surcroît blancs et noirs. Des investigations qu’ils fit mettre en place ont finalement rapporté que les franc-maçons constitueraient une aile dissidente au parti unique. Ils furent donc arrêtés, certains emprisonnés et d’autres contraints à l’exil.

L’un d’eux était Ernest Boka, alors président de la Cour suprême. Il fut désigné comme le principal meneur des complots. Outre Ernest Boka, cinq autres personnes, identifiées comme francs-maçons ivoiriens, furent condamnées à mort par la Cour de sûreté de l’État en 1964, après un procès expéditif et un réquisitoire prononcé par Grégoire Yacé, alors président de l’Assemblée nationale. Jean-Baptiste Mockey, Jean Konan Banny, Kacou Aoulou et Charles Donwahi. Amadou Thiam, père de Tidjane est acquitté.

L’immeuble de la pyramide en construction par les maçons à l’époque, fut bloqué. Quelques années plus tard en 1971, Houphouët Boigny reconnaîtra avoir été induit en erreur sur l’accusation de complot contre l’Etat par ses services d’investigations, mais garde néanmoins un oeil sur les activités des franc-maçons dans le pays

Avec Camerounweb