De retour en Côte d’Ivoire et quelques jours après sa rencontre avec Alassane Ouattara, l’ancien président Laurent Gbagbo a rencontré, lundi 2 août, plusieurs associations d’épouses de militants politiques emprisonnés durant les crises post-électorales de 2010-2011 et de 2020. Laurent Gbagbo a de nouveau affirmé sa volonté de faire libérer ces prisonniers.
« C’est mon combat », a martelé Laurent Gbagbo devant une centaine de femmes, réunies à Abidjan. Le 27 juillet dernier, l’ancien président avait déjà remis une liste de 110 noms de prisonniers à Alassane Ouattara. Concernant leur libération, Laurent Gbagbo assure que l’actuel président ne lui a « pas dit non, mais pas dit oui » non plus, précisant que M. Ouattara lui avait certifié « faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible ».
Dans la liste de ces 110 détenus figurent à la fois des personnes arrêtées après la crise de 2010-2011, des personnes interpellées en 2020 lors de la dernière campagne présidentielle, mais aussi en juin dernier en marge du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo. Même s’il estime que tous ces prisonniers sont politiques, certains d’entre eux ont été condamnés pour des crimes de sang, comme le général Brunot Dogbo Blé.
Enfin, selon des médias locaux, Laurent Gbagbo a également évoqué, « en deux mots », le cas Guillaume Soro et des exilés avec Alassane Ouattara. Devant les femmes de détenus et notamment l’association de GPS, le parti de Guillaume Soro, Laurent Gbagbo a assuré qu’il monterait « aussi au créneau pour eux », afin « qu’ils reviennent au pays ».
Avec Rfi