Le 18e forum de l’AGOA (African Growth and Opportunities Act) qui signifie en français, la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique, s’est ouvert en Côte d’Ivoire, ce lundi 5 août en présence de hauts responsables africains et américains, des ministres, des secrétaires d’État, des entrepreneurs …
Lancée en 2000 par les États-Unis, l’initiative permet aux produits des pays africains répondant aux critères d’accéder au marché américain sans barrières douanières et tarifaires.
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Au total, trente-neuf pays du continent sont considérés comme éligibles au programme et plus de 6 000 produits sont autorisés à pénétrer le marché américain. Les pays éligibles doivent respecter des critères, notamment en matière de bonne gouvernance, de libéralisme économique et aussi de respect des droits des travailleurs.
“Lorsque nous créons la zone de libre-échange continentale avec l’Afrique, nous disons littéralement aux entreprises d’être en mesure de fournir des produits à un segment de marché plus vaste. En conséquence, ils augmenteront également leur capacité à exporter une plus grande quantité de marchandises vers le reste du monde. Avec la création de la zone de libre-échange continentale africaine au cours de cette décennie, nous devrions également pouvoir augmenter de 6% non seulement le commerce intra-africain, mais également la part de l’Afrique dans le commerce mondial”, explique Albert Muchanga, le commissaire chargé du commerce à l’Union africaine
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Pour sa part, le vice-secrétaire des États-Unis pour l’Afrique au Département d’État américain, Matthew Harrington a notamment déclaré, que « nous voulons promouvoir des liens étroits avec l’Afrique, pour soutenir les initiatives bilatérales, soutenir la croissance et un environnement propice entre les Etats-Unis et l’Afrique ».
l’AGOA devra permettre aux entreprises africaines de participer au marché mondial.
