Arrêté en marge de la crise postélectorale ivoirienne en novembre dernier et placé en détention, Pascal Affi N’guessan, parle maintenant des conditions de sa détention après être libéré il y a quelques jours.
Président du Front populaire ivoirien (FPI), il était gardé au secret à l’école de la gendarmerie selon ses explications sur les ondes de la radio d’Etat française “Rfi”.
« Les conditions de mon arrestation ont été très compliquées, je suis passé tout près de la mort. Ensuite, j’ai passé 60 h à la Dst dans une pièce sombre, sans aucune lumière, ce n’était pas facile », a-t-il révélé.
Le député de Bongouanou a, par contre fait savoir que lors de son transfert à l’école de la gendarmerie, les autorités de cette école qui étaient commis à sa surveillance ont été professionnelles et correctes.
Pascal Affi N’guessan a situé par ailleurs sa libération dans le contexte du dialogue politique pour essayer d’apaiser l’environnement socio-politique et relancer le processus démocratique au Pays.
Le président du FPI, qui est allé saluer Henri Konan Bédié d’avoir contribué à sa libération, a dans le cadre des prochaines élections législatives souhaité que son Parti, le FPI soit uni pour affronter ces échéances.
Enfin, souhaitant également la libération de tous les détenus de la crise électorale de 2020, Affi N’guessan a émis le vœu de la tenue d’un dialogue sincère pour libérer la Côte d’Ivoire.