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Côte d’Ivoire, Présidentielle 2020 : une épée de Damoclès sur la tête de Guillaume Soro ?

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L’ex-président de l’Assemblée Nationale ivoirienne Guillaume s’active pour la présidentielle de 2020. Mais sans compter le procès burkinabè de coup d’Etat manqué dans lequel son nom n’en finit plus d’être cité sur les bancs du tribunal militaire de Ouagadougou.

Au cœur des débats, les échanges téléphoniques que l’ex-chef de la rébellion ivoirienne aurait eus avec Djibrill Bassolé, l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, considéré comme un des acteurs majeurs de la tentative de putsch. Soro et Bassolé ont toujours contesté l’authenticité des écoutes qui les mettent en cause.

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Le premier nie être impliqué et n’a jusque-là pas été inquiété par la justice burkinabè, l’affaire ayant été réglée de manière diplomatique entre Alassane Ouattara et son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

La rupture Ouattara Soro va-t-elle changer la donner ?

La donne va-t-elle changer maintenant que la rupture entre Ouattara et Soro est actée? Selon JeuneAfrique, les proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale sont persuadés que ce n’est pas une coïncidence si un nouvel enregistrement l’incriminant a été rendu public fin mars.

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Une chose est sûre: Kaboré et ses proches sont convaincus de la véracité des écoutes, et donc de l’implication de Soro. Un mandat d’arrêt pourrait-il être émis contre lui? « Ce n’est pas à exclure », aurait assuré une source proche du dossier interrogée par le magazine.

« Dans cette histoire, tout le monde se tient, nuance un ancien responsable de la transition burkinabè. Soro n’est pas le seul responsable ivoirien mouillé. Qui peut croire que Vagondo Diomandé, le chef d’état major particulier de Ouattara, ait pu agir sans l’aval de son chef s’il est avéré qu’il a remis de l’argent et du matériel de maintien de l’ordre aux putschistes? », écrit le journal.