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Côte d’Ivoire : quand Guillaume Soro avertit Ouattara et ses alliés

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Les élections présidentielles en Côte d’Ivoire sont pour Octobre 2020 et déjà toute la classe politique est en effervescence. Entre palabres, défections et coup bas, les amitiés politiques se font et se défont, les individualités s’affirment. C’est dans ce dernier contexte que l’on pourrait ranger Soro Guillaume. Depuis son départ de l’Assemblée nationale, l’ancien numéro 2 en Côte d’Ivoire, serait de l’avis de la presse ivoirienne, depuis sa démission d’une prolixité remarquable.

Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, Ouattara, Bagoué, président de l’AN ivoirienne
Guillaume Soro

« Je me suis tu pendant 8 ans ; maintenant ça va sortir »
Soro Guillaume a décidé de parler. Dans un ton familier particulier à la phraséologie ivoirienne, il s’exprime. Ce samedi, le député de la circonscription de Ferkessédougou, recevait des cadres d’une localité de la région des savanes, Bagoué ; une occasion pour l’homme de redire sa volonté d’influencer le visage politique ivoirien. « Des Ivoiriens disent que depuis un moment, je parle trop. (…) Je vous ai dit qu’un chômeur est nerveux, donc ne me provoquez pas », avertissait-il.

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L’ancien président de l’AN ivoirienne, se voudrait le chantre de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Une réconciliation opportune vu les récents événements de la Haye qui ont déchargé de toutes culpabilités, l’ancien chef d’état, Laurent Gbagbo.

« Je suis en train de sillonner tout le pays pour demander pardon pour qu’on évite la guerre, pour que la Côte d’Ivoire soit stable et réconciliée », aurait-il confié à ses honorables invités. Car, a-t-il soutenu, maintenant que le désigné coupable de la grande crise politico-militaire de 2002 était libéré, il leur fallait à tous de faire leur mea culpa car tous avaient ’’péché’’. « J’espère que tous les autres aussi demanderont pardon » car, si « tu n’as rien fait, la guerre est venu comment ? ».