En Côte d’Ivoire, un employé de banque est activement recherché. Il lui est reproché des faits de détournement comme l’a annoncé le média Financial Afrik, qui a relayé l’information.
Le banquier indélicat laisse un compte bien au rouge avec -450 millions de Franc CFA. Comment un tel montant, significatif, a-t-il été siphonné de la Société Générale de Côte d’Ivoire (SGCI) en déjouant toutes les règles de contrôle et de supervision ?
Contactée par le média Financial Afrik, la direction de la SGCI déclare avoir saisi les autorités policières mais, paradoxalement, pas encore de plainte.
Selon les informations de la source, la facilité de découvert arrive à échéance le 24 février 2022. Le présumé responsable de la fraude, un AS des technologies de l’information selon son compte LinkedIn, aurait-il agi tout seul en s’octroyant toutes les autorisations ?
A -t-il déjoué le schéma directeur informatique et le protocole gouvernant les accès ? Qui au sein de la banque confirme la validation des écritures ? Comment donc l’arrêté journalier des comptes, une corvée que les banquiers connaissent bien, n’a pas pu déceler cette transaction significative ? Autant de questions qui traversent la première banque de Côte d’Ivoire et de l’UEMOA.
Dans ses réponses, la SGCI déclare que ce sont des systèmes de contrôle qui ont récemment permis de détecter la fraude dans leur système d’information. « Nous avons immédiatement pris les mesures nécessaires pour arrêter l’impact de cette infraction. La situation est bien sous contrôle», déclare-t-on.
La banque assure qu’il s’agit d’un cas isolé, qui n’a aucun impact sur les comptes de ses clients. «C’est donc en toute sécurité que nos clients et partenaires peuvent continuer à effectuer leurs opérations bancaires », précise-t-on.