La Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) d’Aboisso met fin à un cauchemar qui durait depuis des semaines dans la région.
L’homme arrêté ce matin-là se faisait appeler K H. Derrière son air discret, il menait une double vie inquiétante.
Avec sa blouse de médecin et d’un sac de matériel médical, il se présentait comme un agent de santé. Les portes s’ouvraient sans méfiance. À l’intérieur, le scénario basculait : il profitait de la confiance de ses hôtes pour abuser de certaines femmes, fouiller les pièces, dérober téléphones et clés de motos. Plusieurs victimes, terrorisées, racontent comment il brandissait un couteau pour faire taire toute résistance.

Quand les enquêteurs de la BRI perquisitionnent son domicile du quartier Kolahiwa, ils découvrent la panoplie du prédateur : 2 seaux, 3 clés de motos, 4 téléphones portables, 2 couteaux, une tenue médicale complète et divers instruments de soin.
Confronté aux preuves, H K reconnaît avoir vi0lé et volé plusieurs engins ensuite revendus à un mécanicien de Grand-Bassam.
Poussant plus loin leurs investigations, les policiers interpellent également O A, 22 ans, mécanicien, présenté comme le receleur des motos dérobées.
Grâce au travail minutieux des hommes du Commissaire Cissé Mamadou, la BRI Aboisso a mis un terme à ces agressions répétées et au trafic qui les alimentait.
La ville retrouve un souffle de sécurité, tandis que la justice se prépare désormais à juger un imposteur et son complice, qui avaient fait de la confiance des autres leur arme la plus redoutable.