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Côte d’Ivoire : Une nouvelle drogue aux effets potentiellement dangereux en vogue

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En Côte d’Ivoire, la Police nationale a demandé sur son compte Twitter d’informer ses services sur une nouvelle forme de drogue.

L’image publiée pour illustrer le message montre qu’il s’agit certainement du gaz hilarant. Ce gaz est contenu dans des ballons de baudruche et les jeunes le consomment en l’aspirant du ballon.

Connu plus précisément de protoxyde de carbone, ce produit psychoactif n’est pas sans risques sur la santé. En France, l’Observatoire des drogues avait alerté depuis 2018 sur les effets dévastateurs du gaz hilarant.

Les révélations de l’Observatoire des drogues en 2018

La consommation du protoxyde d’azote, aussi appelé gaz hilarant, est venue d’Outre-Manche en 2017. Les jeunes gens vident le contenu d’une cartouche de siphon à chantilly dans un ballon de baudruche avant d’aspirer le gaz par la bouche. Les effets “hilarants” sont alors immédiats et se dissipent après quelques minutes. Le protoxyde d’azote se trouve également dans les bombes de dépoussiérants pour ordinateurs.

Autant de produits que l’on trouve facilement dans le commerce et pour une somme modique. Une accessibilité qui a propulsé cette drogue au rang du troisième produit psychoactif le plus consommé chez les étudiants français après le cannabis et le poppers, selon une étude de la Smerep de juin 2018 citée par Le Parisien.

Un produit qui comporte des risques

Mais ce produit n’est pas sans dangers. Au moins deux personnes sont mortes en France après en avoir consommé et une vingtaine au Royaume-Uni. Bien que le protoxyde de carbone soit utilisé dans un cadre médical, pour ses propriétés anti-douleurs et anesthésiantes, il n’est jamais administré pur mais mélangé avec de l’oxygène, explique un médecin anesthésiste-réanimateur de l’hôpital Saint-Louis à Paris, interrogé par Le Parisien.

Celui-ci ajoute que le gaz utilisé pur produit une crise de rire en agissant sur la zone du cerveau responsable de l’hilarité. Le risque réside alors dans la répétition de la consommation du protoxyde de carbone. Or, c’est de cette façon qu’il est consommé par les étudiants.